Jain - Livre 11 - Leçons pour les juniors

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Ajout de l'ouvrage Leçons pour les juniors sur la page consacrée aux ressources sur le Jaïnisme.

La « Leçons pour les juniors » est un complément de l'ouvrage « Leçons pour les séniors ». Il convient bien aux enfants ou aux adolescents en abordant le Jaïnisme en terme clairs, simples et pragmatiques. Il explique par ailleurs d'autres notions qui ne sont pas abordées dans l'ouvrage pour les séniors. Ainsi, je conseille de le lire avant les différents textes religieux plus ardus et plus aphoristiques.

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Jain - Livre 10 - Alphabet en images

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Ajout d'un Alphabet en image sur la page consacrée aux ressources sur le Jaïnisme. Chaque lettre est utilisée pour énoncer une des valeurs du Jaïnisme. Extrait :

A comme Ahimsa

Lettre A

Ahimsa signifie la non-violence.

Quand il n'y a aucun feu de croisement, un policier nous dit quand nous arrêter. Il fait ceci en dressant la main; ceci nous indique que nous devons stopper. De la même manière, la main ci-dessus nous indique l'arrêt et nous invite à penser à ce que nous allons faire, communiquer ou penser. Nous pouvons blesser quelqu'un par n'importe laquelle de ces actions. Nous devons nous arrêter et penser avant de faire quoique ce soit. De cette façon, nous pouvons mieux observer les principes d'Ahimsa. Nous obtenons de bons ou de mauvais karmas1 par les choses que nous faisons, les mots que nous disons, et par la manière dont nous pensons. La roue dans la main nous indique que si nous n'observons pas toutes ces choses, alors notre âme2 ne sera jamais libérée de ce cycle de la vie et de la mort.

Ainsi, Ahimsa nous incite à nous arrêter et à réfléchir avant d'agir afin d'être sûr que ce que nous faisons, disons ou pensons, ne nous apporte pas d'ennui.

1. Voir la lettre K
2. Votre véritable moi, la partie en vous qui ne meurt jamais.

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Quelques maximes de Mahāvīra

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  1. Même si une personne arrive à accumuler une montagne d'or et d'argent, cela ne signifie rien pour elle car son désir est infini comme le ciel
  2. Quelque fois, au moment de la fructification, les êtres vivants sont contrôlés par les karmas, alors que d’autres fois, au moment de l’action, les karmas sont contrôlés par eux, exactement comme au moment de prêter de l’argent le créancier est dans une position plus forte, alors qu’au moment de le rendre c’est le débiteur qui a la position plus forte.
  3. L’âme est l’auteur et le bénéficiaire, à la fois, du bonheur et du malheur ; l’âme est son propre ami, quand elle agit bien, et son propre ennemi, quand elle agit mal.
  4. Il y a toujours une arme plus puissante qu’une autre, alors qu’il n’y a pas de non-arme (ahimsa) plus puissante qu’une autre, c’est la seule.
Mahāvīra
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Un résumé de la religion Jaïne par Louis Frédéric

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La doctrine jaina est fondée sur trois axiomes - les trois joyaux - dont l'observance doit conduire à la délivrance de l'âme : la foi juste, la connaissance juste et la conduite juste.

La foi juste résulte soit d'un élan spontané, soit de l'étude des enseignements des maîtres : elle peut être visuelle, perceptive, relative à la perception suprasensible ou à la perception transcendantale : c'est une vision du monde extérieur particulière.

La connaissance juste dérive soit des perceptions de la foi juste, soit des enseignements, soit encore de la pensée ou du processus de la reconnaissance apportée par les sens ou l'intuition.

La conduite juste doit donc découler logiquement des deux précédentes.

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En plein carnage à Nairobi, les jaïns offrent nourriture et réconfort

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Article datant d'un an, mais qui disparaît peu a peu de l'Internet.

Nairobi (AFP) - A quelques centaines de mètres du centre commercial Westgate de Nairobi, pendant que s'y déchaînait la violence la plus brutale, une communauté jaïn, religion indienne pour qui la non-violence est un principe absolu, a accueilli, nourri, soigné et consolé.

Dès l'après-midi de l'attaque, le 21 septembre, la communauté Visa Oshwal a ouvert les portes de son grand centre religieux s'étendant sur plusieurs hectares, à proximité immédiate du Westgate, aux sauveteurs, forces de sécurité, volontaires et journalistes.

"Nous avons beaucoup de place et de nombreux parkings", explique Bhupendra Shah, membre éminent de la communauté Visa Oshwal, et "dès samedi soir, il y avait des soldats, des gens de la Croix-Rouge, des volontaires qui tous avaient besoin d'être nourris".

"En faisant un tour, j'ai vu des soldats et des policiers montant la garde (autour du Westgate), qui avaient faim et soif", poursuit-il. "Nous avons envoyé des emails demandant de l'aide et les dons ont commencé à arriver" le lendemain matin.

Particuliers, petites et grosses entreprises se mobilisent. Des gens amènent des litres de jus de fruits frais faits maison, un club sportif offre huit camionnettes de nourriture, un boulangerie industrielle du pain et un groupe agro-alimentaire des milliers de bouteilles d'eau.

Visa Oshwal a mobilisé "son énorme pouvoir économique", admet Bhupendra Shah. Parmi ses 12.000 membres au Kenya, la communauté compte plusieurs dirigeants de très grosses entreprises, dont le groupe de distribution Nakumatt (qui avait un supermarché dans le Westgate) ou le fabricant d'huiles alimentaires Bitco, dont un cadre a péri dans l'attaque.

Entre le 22 septembre au matin et le lendemain soir, les volontaires du centre Oshwal serviront 2.000 repas trois fois par jour.

Dans la queue, les chasubles rouges de la Croix-Rouge ou vertes des secouristes de l'organisation caritative Saint-John côtoient les treillis camouflage des troupes d'élite kényanes participant à l'assaut contre les assaillants du Westgate, les kalachnikov des policiers se mêlent aux caméras et aux appareils photos des journalistes.

Plus de 400 volontaires de la communauté jaïn, en plus d'autres venus proposer leur aide, se relaient chaque jour entre 06H00 et 23H00. Ils cuisinent, accueillent ou dirigent, assurent la sécurité, toujours avec le sourire. Certains veillent plusieurs nuits.

Un poste de premier secours est installé dans le vaste parking en sous-sol pour alléger les hôpitaux débordés et accueillir les blessés.

Le centre Oshwal a également offert des espaces aux cellules d'aide psychologique pour les rescapés de l'attaque, ou permis à des proches de venir signaler un disparu ou de consulter la liste des blessés hospitalisés.

"Ne tue pas, n'aie pas de colère"

La foi jaïn, dont les piliers sont la non-violence, la charité et l'assistance, a offert un contraste saisissant avec le massacre du Westgate où un commando islamiste a mitraillé aveuglément hommes, femmes et enfants.

"La religion jaïn est l'une des plus anciennes", affirme Bhupendra Shah, qui estime à 5 millions le nombre de croyants dans le monde, pour l'essentiel en Inde, mais aussi aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne et au Kenya.

"Notre religion dit: +ne tue pas, n'aie pas de colère+", elle prône "le respect de toute forme de vie", poursuit-il.

La composante fondamentale du jaïnisme est l'Ahimsa, terme sanskrit qui signifie non-violence mais s'étend au-delà. L'Ahimsa requiert de s'abstenir de faire du tort à un être vivant, d'en avoir même le simple désir et prohibe colère et intolérance.

L'essentiel des jaïns sont donc végétariens. Les plus dévôts se privent également de tubercules ou de légumes verts pour éviter de tuer ou blesser des insectes. Et les moines jaïns balaient devant leurs pieds et mettent une main devant leur bouche pour éviter d'écraser ou d'avaler la plus petite créature en marchant.

Dans le centre tout entier mobilisé, le grand absent durant toutes ces journées aura été le gouvernement kényan.

"Quand vous vivez au Kenya, (l'aide du gouvernement) est la dernière chose que vous demandez. Vous devez compter sur vous-même", ironise Bhupendra Shah, "pas un seul responsable du gouvernement n'est venu nous demander ce qu'il pouvait faire".

Pour Miten Shah, autre membre de la communauté Visa Oshwal, "l'important est que tous les Kényans se soient unis, en tant que Kényans, des gens de toutes origines, toutes communautés sont venus aider".

Le dévouement désintéressé des jaïns, et plus largement de la communauté indienne du Kenya - plusieurs membres sont entrés dans le Westgate pour y sauver des vies - pourrait aider à dépasser les préjugés qui minent parfois les relations entre communautés africaine, indienne et occidentale au Kenya, entre indifférence, circonspection, voire franche antipathie.

"Je n'aurais jamais pensé que les Indiens étaient si généreux", témoignait lundi un Kényan africain dans le centre Oshwald, au dénouement de la crise.

Crédit : AFP
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