Ca y est ! Après 3 longs mois, le 1000 CBR est réparé !
Coup de fil au garage ce matin :
- Allô, c'est monsieur Krikorian, je téléphone pour mon 1000 CBR ?
- Bah, il est prêt, on vous a pas fait la commission au bureau ? on vous a appelé et on a eu un de vos collègues, il aurait du vous prévenir
- ...
- Allô ? vous êtes là ? vous passez la prendre quand ?
- C'est super ! je passe ce soir avant la fermeture
Hop ! petit passage à la maison d'abord et Madame m'emmène avec sa CB500S récupérer la grosse.
Elle est bien là, prête, et elle m'attend. Mais d'abord, la douloureuse : 1700 € !
- Chaine d'alternateur
- Chaine de distribution,
- Tendeurs, guides et patins de chaines
- Batterie
- Huile
- Liquide de refroidissement
- Joints
- Etc.
Et 20 heures de main d'oeuvre. Mais quand on sait qu'il faut tomber complètement le moteur et ensuite l'ouvrir totalement, ça me parait correct. surtout quand on voit l'accessibilité du moulin :
Ils ont du en baver avant de le voir ce moulin ! Sur un forum, j'ai lu qu'un gars avait eu la même panne que moi. Il avait décidé de réparer tout seul : 60 heures !
Elle fonctionne nickel, plus aucun bruit mécanique anormal. C'est reparti pour 100 000 Kms. La dernière fois que j'étais allé la voir au garage, ils rodaient les soupapes, c'est vous dire s'ils travaillent bien.
Pour la petite histoire, ce n'est même pas un garage Honda. Mon concessionnaire Honda avait refusé de la réparer, arguant que cela risquait de casser au démontage, etc, etc. Il valait mieux que j'achète un moteur d'occasion et ils se seraient chargés de le monter. Mais pour ces bécanes, les moteurs d'occasion, ça ne court pas les rues et ceux que j'avais pu trouver avaient à chaque fois 70 000 Km dans les dents. Je fais 30 000 par an, ce qui veut dire que dans un an ou deux, j'étais bon pour la même opération.
Le garage qui me l'a réparé c'est Yohann Moto Sport à Meaux. Concessionnaire Ducati et Suzuki. Un grand bravo à eux. Dans ce monde où il faut se méfier de tout, je tiens à saluer leur professionnalisme et leur extrème compétence.
Maintenant, il faut que je fasse un peu de carrosserie dessus. Le carénage est félé en plusieurs endroits et le skaï de la selle est craquelé... Alors autant en profiter pendant qu'elle est en partie démontée.
A suivre ...
Ca y est. J'ai reçu mon moteur 175 acheté dans le Loiret.
L'opération One Seven Five va pouvoir commencer. Le but : gagner en souplesse et en couple sur le 125 DTMX en lui montant ce kit 175. A priori, l'opération ne devrait pas poser de problème majeur.
Zou, on démarre la mécanique avec Pierre. On va commencer par récupérer cylindre-piston-culasse sur le moteur de 175 nouvellement reçu :
Première surprise : la culasse du moteur de 175 n'a que 4 trous alors que le cylindre en possède 6 (comme initialement sur les kits Rayer). Je regarde attentivement : il s'agit d'une bête culasse de 125 identique à la mienne :
Seconde surprise : le cylindre est estampillé Gilardoni. Jamais entendu parler des Kits Gilardoni moi. Petite recherche sur le Net et je trouve un site Gilardoni qui est un fabricant de moules. Toute s'explique. C'est la marque du moule, pas du kit...
Tout ça ne présage rien de bon pour la suite. Enfin... On continue le démontage. Quelques galères plus loin (pions de centrage grippés, pas de vis différents entre les goujons de la mienne et les écrous de la nouvelle), on est prêts pour le remontage. Un petit détail m'interpelle en ce qui concerne les pistons :
La hauteur des lumières change... Le diagramme de distribution va donc être modifié. J'espère qu'elle sera un peu plus coupleuse en bas... Une dernière petite photo du moulin dans le cadre avec son cylindre et son piston de 175 :
Et on termine le remontage de la culasse (malheureusement celle du 125), du pot et du carburateur. Le kit Rayer était fourni avec un gicleur de 140 (au lieu du 110 d'origine), un puit d'aiguille un poil plus large et il était conseillé de mettre l'aiguille au 4ème cran. Je sors ma collection de gicleurs, mets un 130, positionne l'aiguille au 4ème cran, desserre la vis d'air de 1,25 tours.
Contact, 2-3 coups de kick et ça démarre sans problème. Premier constat : c'est plus bruyant au niveau des bruits mécaniques. Assez désagréable d'ailleurs. Je pars pour un bout d'essai. C'est la cata : elle refuse de prendre ses tours, elle ratatouille, fume, se traine. Bon, je connais, elle faisait déjà ça au début (le carbu n'est pas d'origine).
Je repasse au gicleur de 110, aiguille au premier cran, vis d'air desserrée de 1,5 tours pour appauvrir tout ça et c'est reparti pour un galop d'essai. C'est beaucoup mieux mais je suis déçu : pas de pêche en bas, par contre, elle prend plus de tours et ça tire fort vers les 8000. La roue avant décolle franchement en 1ère et se soulève légèrement en seconde sans l'aide de l'embrayage. Dommage, j'espérais gagner en souplesse et en couple.
Mais je ne baisse pas les bras. Je sais comment régler tout ça :
- Trouver une culasse de 175 ou ajuster la culasse de 125 pour avoir une meilleure combustion
- Trouver un carburateur d'origine ou, au pire, un puit d'aiguille permettant d'appauvrir sur la plage 3000-7000 aux ouvertures intermédiaires de la poignée.
La suite ici ...
Ou le méchant roadster pour griller tout ce qui roule quand le feu passe au vert :
Celle-ci, elle appartient à mon copain Jean-Yves. Il me l'a prêtée un soir pluvieux. Dommage, difficile de tester la patate de la bête : 163 ch et 12,7 m.kg. de couple.
Ce qui m'a (agréablement) surpris sur cette moto c'est la motricitité. Elle colle à la route même sur un mauvais revêtement mouillé. C'est une moto saine, comme le CB 500 S : pas de réaction intempestive, elle va où le pilote lui demande d'aller. Par ailleurs, elle est équipée de l'ABS et même si c'est surprenant (on a l'impression que le frein avant est en train de lâcher), c'est très sécurisant.
Un petit détail qui m'a amusé : un très léger louvoiement en dessous de 30 km/h probablement du à la conception de la suspension avant.
Le seul défaut que j'ai pu constater : à la pompe, c'est la galère : l'orifice de remplissage du réservoir est tellement mal fichu qu'il est impossible de faire un vrai plein au risque d'en renverser partout.
Enfin, pour les fondus d'électronique, il faut savoir que l'ordinateur de bord est capable de régler les suspensions en roulant grâce à des pré-selections (confort, sport/confort, sport).
Bon, vivement qu'il me la reprête un jour où il faut beau !
Gaaazzz !
Aussi connue sour le nom d'Hayabusa (la buse pour les intimes, la bouse quand je veux charrier Mister Toutou)
Mister Toutou (toujours aussi cool) me l'a déjà prêtée. C'est une moto à part :
- Par son look : on aime ou on n'aime pas (personnellement, j'adore)
- Par la démesure de ses performances (175 ch, 14 m.kg, 316 km/h chrono sur circuit)
- Par son côté Docteur Jekyll et Mister Hyde
Le côté Dr Jekyll : douceur, souplesse, confort, agrément de conduite. Bref, une japonaise moderne. Elle est facile, relativement agile (plus, en tout cas, que mon 1000 CBR). Coupleuse à souhait, on oublie vite le sélecteur. Même en ville, elle ne pose pas de problème.
Puis, si on tourne la poignée, Mister Hyde jaillit de sa boîte. J'ai osé la zone rouge sur les 2 premiers rapports : la roue avant n'a pas touché le sol, le compteur est monté jusqu'à 190 km/h ! Ca m'arrachait les bras et je me demandais quand ça allait s'arrêter de pousser !!!
Idem sur l'autoroute, où, si l'on oublie de jeter un oeil au compteur on est vite au dessus de 200 Km/h sans forcer aucunement.
Bref, un piège à permis car même la 1ère suffit à vous faire sauter 2 points sur l'autoroute.
Gaaazzz !
La seconde dans mes rêves ...
Ca me réconcilie avec les Italiens qui nous ont volé la coupe ...
916, 996, 998, sorties du cerveau génial de Massimo Tamburini, les premières dans mes rêves ...
Qu'en dire ?
Robe fabuleuse, gueule d'acier, cadre d'orfèvre, moteur légendaire, et ce bruit !
Un jour peut être ...
Ce fut ma première vraie moto sitôt mon permis A2 en poche ...
Je sortais des 125 (XLS, CG, S3) et je voulais un mono 4 temps. J'ai adoré cette moto que je n'ai jamais oubliée. Je devais avoir 18 ans et j'ai plein de bon souvenirs :
- 2 gamelles (la première m'a valu une plaque de nickel sur l'os de l'avant bras, la seconde lui a été fatale)
- Un voyage dans le midi à deux avec armes et bagages, par les départementales, à la Toussaint (brrrr...)
- Des tours à Carole où je grattais les grosses et frottais à chaque virage
Je crois même avoir inventé le concept supermot' avant l'heure : je lui avais collé des pneus route et un garde-boue près de la roue à l'avant :
La grande roue avant de 23" permettait de faire des roues arrière tellement facilement.
Je m'en racheterai une un jour !
Pierre, si jamais tu lis un jour ce message, contacte moi !
J'ai du avoir cette moto en 84-85 je crois. En fait, ce n'était pas vraiment la mienne. C'est une bonne copine qui me l'avait prêté pendant tout ce temps. Elle ne s'en servait jamais, mais vraiment jamais ! Je n'ai jamais su pourquoi. J'ai pu l'utiliser jusqu'à ce qu'elle la revende.
Ce fut mon premier 4 cylindres. Très moulin éléctrique mais ça tirait pas mal. Je me souviens avoir fait 30 km. en pleine nuit du jour de l'an avec cette bête sans blouson, sans casque et sans gants ! Fri-go-ri-que !
Laurence, si un jour tu tombes sur cet article, contacte moi !
On remonte encore dans le temps. Ca devient dur de trouver les photos sur le net ...
La mienne était exactement comme celle là, sauf qu'elle avait été attelée toute sa vie durant (les attaches étaient prévues d'origine). Alors forcément ca l'avait un peu tordue.
Achetée à mon beau-frère en 90 (ou 89, je ne sais plus exactement), elle était infernale. Tendance à ce coucher d'un côté et impossible à faire pencher de l'autre. Pour ne rien arranger elle avait un tout petit guidon et elle guidonnait comme une folle à partir de 130 même avec l'amorto de direction serré à fond. J'avais remplacé les silencieux d'origine par des flutes. Ca faisait un boucan d'enfer !
Je crois que je l'ai eue en 1991 ou quelque chose comme ça ...
Je n'en ai pas un souvenir impérissable. ... Ah si ! je l'avais achetée après avoir roulé pendant un an sur une BMW R 75/6 qui avait été attelée toute sa vie durant. Elle était infernale à se coucher dans les virages à gauche et à se relever dans les virages à droite.
Quand j'ai essayé celle-ci avec son grand guidon j'ai eu l'impression de rouler à vélo malgré son poids (230 Kg je crois) et son grand carénage.
Moto tranquille. Confortable, faite pour rouler par tout temps. Protection idéale sauf sur les tibias qui sont copieuseument mouillés par temps de pluie car l'eau passe derrière les ailettes des cylindres.
Je roulais été comme hiver (pas de permis auto à l'époque). En hiver, je sortais le tablier et allumais les poignées chauffantes. Toujours en casque jet.
J'ai été déçu par cette moto au niveau de la fiabilité. Jugez plutôt :
- Fuite d'huile aux joints de culasse dès 5000 Km (changés sous garantie, problème connu)
- Batterie HS à 10000 Km
- Alternateur HS aussitôt après
- Mono amortisseur HS à 30000 Km
- Un pignon de boite HS à 35000 Km
Points positifs : revendue un bon prix car à l'époque elle ne décotait pas rapidement. Facilité d'entretien car le moteur est totalement accessible.
Et, maintenant que j'écris ces lignes, je me souviens : c'est avec elle que j'ai pris ma dernière gamelle : un âne m'a refusé la priorité sur un rond point et a pris la fuite. Heureusement qu'il y avait des témoins. Bilan : un hématome monstrueux au mollet droit. Impossible de marcher pendant 2 semaines. Et un carénage HS.
Et aussi, j'emmenais mes enfants à l'école : un derrière et un devant. Un homme en bleu m'a un jour arrêté en me demandant si j'étais assuré pour trois ? !!!
Finalement, elle n'était pas si mal cette béhème !
Souvenirs, souvenirs ...